RCA : Rigobert Song va-t-il connaître le même sort que François Omam Biyick ?

RCA : Rigobert Song va-t-il connaître le même sort que François Omam Biyick ?

LIBREVILLE, 24 Janvier (CLUB SPORT+)-Nommé sélectionneur de l’équipe nationale de Centrafrique le 13 janvier dernier, Rigobert Song se retrouve dans une situation pour le moins cocasse.

A en croire les médias camerounais, il ne dispose toujours pas, à ce jour, d’un contrat signé en bonne et due forme, bien qu’il ait été nommé par le ministère centrafricain des Sports, sur fond de contestation par la Fédération Centrafricaine de Football (FCF), qui s’estimait exclue du processus de recrutement. Ce qui signifie que Rigobert Song reste en danger, pour emprunter à sa célèbre théorie.

Pris au milieu d’un bras de fer entre le gouvernement et la FCF, similaire à la lutte de pouvoir entre Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi au Cameroun, le technicien de 48 ans attend la signature des documents par Célestin Yanindji, le président de la FCF, selon les indiscrétions de Camfoot.

La FCF aurait tout simplement refusé de signer le contrat. Initialement prévue pour le 15 janvier, la signature a finalement été reportée. Pourtant, cela n’a pas empêché le ministre centrafricain des Sports, Héritier Doneng, de conforter Song dans ses nouvelles fonctions, assurant que son salaire serait pris en charge par l’Exécutif.

RIGOBERT SONG-RCA-FOOTBALL
Reçu par le président Centrafricain, Rigobert Song n’a toujours pas signé de contrat avec les Fauves.

De son côté, Rigobert Song ne semble pas perturbé non plus. Lors d’un passage au micro de DW, il a affirmé : « Dès lors que vous avez reçu l’aval du premier sportif centrafricain qui est le chef de l’État, faut-il encore signer autre chose ? Lorsque l’on a des missions, il faut d’abord aller au front et après on verra bien. »

La grande question est de savoir si le gouvernement finira par s’imposer ou si Song connaîtra le même sort que son compatriote François Omam Biyick.

Intronisé en 2017 par le ministre des Sports, ce dernier avait dû partir aussi vite qu’il était venu face à l’hostilité du président de la FCF d’alors, Patrice Edouard Ngaïssona.

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