Libreville, 05 juillet 2023 (CLUB SPORT+). Pour sa première édition, la compétition de taekwondo baptisée Mixed-Gender s’est tenue dimanche 02 juillet dernier au Gymnase Phoenix en face du Palais de justice de Libreville. Cette compétition qui a posé sa première pierre, se consacre dans la promotion de l’égalité des genres dans le monde des arts martiaux en général, en particulier le taekwondo.  

Le gymnase Phoenix de Libreville était le théâtre le week-end dernier de la première édition de Mixed-Gender, compétition de taekwondo organisée par la structure Shumm’s Sport. Six clubs de la Ligue de taekwondo de l’Estuaire, Royal Ndzime, Ban Ki Moon, Yong Tkd, Anapat A et Ao Gr étaient dans les starting-blocks pour cette première édition, rehaussée par la présence du président de la Fégatae, Me Denis Mboumba.

En effet, le déroulé de ladite compétition était régi par une seule unique formule qui a confronté les jeunes combattants sur le tatami, celle des équipes mixtes qui s’affrontèrent tour à tour à un rythme effréné et par catégorie.

Un enchaînement de combats qui a clairement exposé la vision même de cette compétition, montrer véritablement que les femmes et les hommes sont exposés au même risques et aux mêmes dangers.  

Ainsi, en ce qui est des récompenses, Ndzime family s’est hissé sur la plus haute marche du podium (or), il est suivi du club Anapat (agent). L’Ao Gr ferme la dernière marche du podium (bronze).

Au titre des récompenses individuelles, Stéphane Makoba et Christine Meyo sortent les meilleurs combattants. Abigaelle Obone et Auriel Mbadinga sont les révélations de cette première édition de Miexed-gender, rehaussée par la présence du président de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fégatae), Me Denis Mboumba.  

Le prix de la emeillere prestation sera décernée à Anzima Mourenick. Pour finir, Salia Nze Ouattara a été couronné meilleur coach et Nguema Yvan meilleur arbitre.

Toutefois, « Tous égaux dans la pratique des arts martiaux » reste pour le meilleur, la devise qui sonne comme une piqûre de rappel pour faire entendre raison aux uns et aux autres que les clichés qui tendent toujours à dévaloriser la gent féminine dans la pratique des arts martiaux demeurent sans fondement. Car, elles ne valorisent pas la femme et le contraire devrait se prévaloir.

Ces appréhensions qui ternissent la réputation de la femme, la responsable ce chef d’œuvre a donné l’esprit même de la création de Mixed-Gender. « Je suis partie d’un déclic simple. Je me dis que dans la pratique des arts martiaux, il n’y pas assez de dames. Cette compétition est pour moi, une manière de réveiller les sens des coaches et de demander aux responsables des clubs de former les dames et les inciter à pratiquer massivement les arts martiaux », a-t-elle prononcé.  

La première édition de Mixed-Gender s’est achevée dans une ambiance conviviale qui donne déjà les signes d’une prochaine édition pour l’an prochain. On espère en bonne foi que l’idée d’organiser une telle compétition fera bonne école auprès des autres disciplines ou les femmes sont aussi victimes des stéréotypes sur le genre.

• Classement
• 1^er : Ndzime Family
• 2^e ANPAT A
• 3^e AO GR
• Distinctions individuelles
• Meilleur combattant : Stéphane Makoba
• Meilleure combattante : Christine Meyo
• Révélations : Abigaelle  Obone et Auriel Mbadinga
• Meilleure prestation étoile mixed-gender : Mourenick Mbadinga
• Meilleur coach : Salie Nze Ouattara
• Meilleur arbitre : Yvan Nguema