LIBREVILLE, 09 avril 2025 (CLUB SPORT+)-Alors que le délai accordé au Gabon par la FIFA expire dans deux jours, pour régler la dette de l’ancien sélectionneur Patrice Neveu, nous apprenons ce mercredi de source proche du ministre de la Jeunesse et des Sports qu’un moratoire a été trouvé avec la FIFA par le ministre Patrick Barbera Isaac. Cet arrangement prévoit le paiement des 309 millions FCFA dus en quatre échéances.

Mais pour concrétiser cet arrangement, un premier versement de 86 millions FCFA doit être effectué dans le compte du technicien français avant la date butoir du 11 avril.

C’est dire que la belle est désormais entre les mains des financiers du Gabon, tant l’opération doit se faire vite, pour ne pas compromettre les chances de qualification des Panthères à la Coupe du monde 2026.

« Ce nouvel arrangement est connu de tous : ministère des Sports, ministère du Budget, Trésor public, et même de la Présidence de la République. Pour ma part, afin d’accélérer les choses, je préconise que le Trésor public, qui dispose des informations bancaires de Patrice Neveu, procède à ce paiement de manière urgente, aujourd’hui ou demain au plus tard. La Présidence pourrait, de façon exceptionnelle, également effectuer cette opération », confie notre source.

Pour rappel, après un licenciement jugé unilatéral de la part du Gabon, l’an dernier, le sélectionneur français a obtenu de la FIFA un dédommagement conséquent. À défaut de paiement, des points seraient retirés aux Panthères dans leur course au Mondial 2026.

Actuellement, les Gabonais sont en bonne position dans cette course, à un petit point derrière la Côte d’Ivoire dans le groupe F, ce qui leur permet d’entrevoir une qualification historique.

Le ministre des Sports, Patrick Barbera Isaac, qui a déjà sa part sur ce dossier, il revient maintenant aux tenants des cordons de la bourse de faire la leur afin que le Gabon ne soit pas sanctionné lourdement par la FIFA. « Patrice Neveu attend juste un geste du Gabon pour que l’épée de Damoclès qui pèse sur le Gabon soit levée », nous dira encore notre source.

Dans 24 heures on saura si le Gabon a finalement évité le pire.