Paris 2024 : le petit coup de pression de l’Agence mondiale anti-dopage au Gabon
Yaoundé, 14 avril 2023 (CLUB SPORTS+). Les Jeux Olympiques Paris-2024 se rapprochent et les athlètes Gabonais pourraient participer sous les drapeaux neutres, pour cette édition, menace l’organisation mondiale antidopage (OMA).
Selon l’Agence mondiale antidopage (AMA), les athlètes gabonais ne seront pas autorisés à concourir sous leur drapeau ou hymne national. Le problème réside dans le constat qu’a fait l’AMA qui accuse l’Organisation nationale antidopage (ONAD) gabonaise du refus de se conformer au nouveau code mondial anti-dopage.
C’est une situation délicate, pour les athlètes Gabonais, qui aiment tant leurs pays. L’ONAD dispose de 12 mois pour se mettre aux normes internationales. En effet, depuis novembre 2022, l’ONAD a été placée sur surveillance puisqu’elle disposait de quatre mois pour se conformer à la législation, ce délai est passé le 17 mars 2022.
« C’est un grand pas vers un sport plus propre qui va sécuriser la conformité de nos athlètes et répondre aux exigences du nouveau Code de l’Agence mondiale antidopage », avait déclaré en 2021, le Ministre des Sports, Franck Nguema lors de la création de ce nouvel outil qui devrait faire du Gabon, un exemple dans la sous-région et dans le continent.
Si les lignes ne bougent pas, même les officiels gabonais seront considérés comme inéligibles pour occuper une fonction ou un poste au sein de l’AMA et ne seront pas autorisés à participer à des programmes de l’AMA, y compris des programmes de sensibilisation des athlètes. Au-delà de tout, l’ONAD pourrait également perdre tout financement de l’instance mondiale.
Franck Nguema qui avait renforcé l’organisation nationale antidopage en février dernier après l’avoir créée deux ans auparavant, les experts qui composent cette institution s’attèlent à se conformer à l’organe mondiale. Une information qui rassure le monde du sport au Gabon.
