A six jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature en vue de l’élection de la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Jérôme Efong Nzolo a évidemment officialisé sa candidature pour ce scrutin. C’était ce jeudi 10 mars 2022 à la faveur d’une conférence de presse. C’est la deuxième fois qu’il s’y engage après sa défaite de 2018 il y a 4 ans face à Pierre Alain Mounguengui. L’ancien arbitre international décline brièvement les motivations de cette nouvelle candidature.

Reconstruire le football gabonais

L’ancien arbitre international Fifa (Europe 2008-2014) Jérôme Efong Nzolo a décidé de repartir à la conquête de la présidence de la Fédération gabonaise de football. Les raisons cette re-candidature sont nombreuses. Parmi lesquelles, le candidat a cité notamment la reconstruction du football gabonais. « Et ma candidature entre autres raisons, reste plus que jamais motivée par la volonté de RECONSTRUIRE le football, de la base jusqu’au sommet », a-t-il expliqué. Faisant allusion au scandale de pédophilie qui éclabousse le sport national en particulier le football, l’instructeur FIFA CAF qui dit défendre les valeurs du football déplorable : « Cet univers a récemment été fragilisé par des maux…, des méfaits…, des situations…, des incidents qu’on souhaiterait tous ranger dans les poubelles de l’histoire », espère l’actuel directeur général adjoint D’une voix ferme, Jérôme Efong Nzolo, est pour « une rupture franche avec des scandales de tout genre ».

Créer un environnement propice

Avec beaucoup de modestie et d’humilité que M. Efong Nzolo reconnaît passionnément que « le Gabon regorge de nombreux talents dans le sport en général et football en particulier ». C’est dans ce sillage que l’homme qui se décrit discret, honnête et bon manager ambitionne « créer un environnement propice, à l’éclosion, à l’environnement, à la promotion et aux développement de ceux-ci : les garçons, les filles… Dirigeant ». Cette façon d’apercevoir le sport et le football en particulier, Jérôme Efong Nzolo prône en relief une politique d’égalité de chance et sur la question du genre.

En tant qu’amoureux du ballon rond, le directeur général adjoint de l’Office national de développement du sport et de la culture (Ondsc) s’appuie sur ce constat qu’au Gabon « il y’a du potentiel, il y’a de la ressource humaine, il y’a de la matière ». Des qualités qu’il voit en chacun des Gabonais qu’il affectionne et espère être à la tête de la Fégafoot pour exploiter cette ressource.