»Capellogate » : « La pédophilie n’a pas sa place au Gabon », dixit Ali Bongo

 »Capellogate » : « La pédophilie n’a pas sa place au Gabon », dixit  Ali Bongo

Suite à l’enquête publiée par le journal britannique « The Guardian » sur les accusations d’abus sexuels sur mineurs de Patrick Assoumou Eyi dit « Capello », le chef de l’Etat de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, s’est prononcé ce vendredi sur les réseaux sociaux sur cette scabreuse affaire.

Le football gabonais semble être au cœur du plus grand scandale de pédophilie enregistré dans le milieu sportif  du monde. En en effet, si on s’en tient aux révélations faites hier, jeudi 16 décembre 2021 par le journaliste français Romain Molina dans les colonnes du journal anglais « The Guardian », lequel à l’issu d’une enquête réalisée pendant deux ans et demi,  soutient que l’ex-sélectionneur national du Gabon des U-17  Patrick Assoumou Eyi plus connu sous le sobriquet de  ‘’Capello’’, « aurais abusé sexuellement, pendant des années, des centaines de jeunes garçons dans le cadre de ses différentes fonctions d’encadreur de football ».

Ainsi, face à cette affaire de mœurs qui fait grand bruit au Gabon, Ali Bongo Ondimba, président de la République s’est prononcé ce vendredi sur ce scandale de pédocriminalité.

Pour le chef de l’état gabonais, « La pédophilie est l’un des crimes les plus gave qui puissent être commis », a-t-il rappelé.  Avant d’insister que cette pratique immonde n’a pas sa place au Gabon.

Alors que le ministère des Sports par la voix de son premier responsable Franck Nguema a, annoncé, l’ouverture d’une enquête judiciaire dans la communauté du football pour les abus sexuels, ayant été commis à l’encontre (garçons et filles) a fin d’identifié les différents auteurs et acteurs de ses actes odieux, dans le sillage de ce scandale qui éclabousse directement le présumé pédophile Capello, l’Exécutif gabonais  reste inflexible : « Quand les faits  sont avérés, les abus envers les enfants doivent être sanctionnés par la Justice avec une extrême rigueur », martèle-t-il.  Et, d’insister : « face à l’intolérable, il faut être intraitable !».

Pour mémoire, Ali Bongo, grand fan de football qui a fait de la violence faite envers les enfants et des violences faites envers les femmes ses chevaux de batailles rappelle sur cette communication, que ce scandale d’abus sexuel s’il est avéré, ne restera pas impunis. Gare au coach Capello qui dit ne pas se reconnaitre dans ce qu’il qualifie d’«allégations » 

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