Seul arbitre du continent africain retenu par la Fédération internationale de judo (FIJ) pour les Jeux Olympique, l’arbitre gabonais Jean-Claude Djimbi connaît des débuts en fanfare en pays nippon pour ses premiers Jeux Olympiques.
Il attendait avec impatience ce moment unique , pour vivre son rêve, celui d’arbitrer pour la première fois aux JO après avoir gagné en expérience dans plusieurs tournois majeurs africains et à travers le monde. Cette participation de Jean-Claude Djimbi, lui permet sans nul doute d’inscrire le nom du Gabon sur la carte au niveau de l’arbitrage mondial en judo.
Avec déjà quatre matchs lors de la première journée réservée uniquement aux catégories du Bloc 1 (56 kg chez les dames et 60 kg chez les messieurs) et hier dimanche pour les catégories de 62 kg dames et 66 kg chez les hommes, Jean-Claude Djimbi vit actuellement son rêve pour ce rendez-vous olympique de bizzutage.
Les débuts à Rio de l’entraîneur du club Master Master LPIG ont été marqués par un quart de finale équipe décanté au premier point en or entre l’agressif Géorgien Lukhumi Chkviamini et la vedette japonaise Naohisa Takato, triple champion du monde qui s’est offert hier sa première médaille d’or olympique, nous renseigne l’Union. « C’était fortement spécial de se voir confier par ma hiérarchie un quart de finale, dès mon deuxième combat et, surtout, d’avoir sur le tatami un judoka immensément reconnu à travers le monde et la référence de sa catégorie. C’est gratifiant. Mais il faut rester concentré et travailler pour mériter mieux”, a confié l’arbitre gabonais à nos confrères de l’Union.
Jean-Claude Djimbi qui compte déjà des finales d’or et de bronze des mondiaux sur son tableau chasse, avec un total de sept apparitions dans la même compétition répartie en trois catégories cadets, juniors et catégories. Sans omettre une série de Grands Prix, le siffler gabonais à Rio veut clairement aller plus loin et continuer de vivre son rêve.
