LIBREVILLE, 13 janvier 2025 (CLUB SPORT+)-La déroute subie par la sélection féminine U17 du Gabon ce samedi 11 janvier face à l’Afrique du Sud, lors du match aller des éliminatoires du Mondial 2025, est un véritable électrochoc pour le football gabonais. Le score sans appel de (12-1) en première mi-temps en faveur des Sud-Africaines met en lumière le vrai niveau des jeunes Gabonaises et lance un appel d’urgence à une meilleure préparation et à des sanctions exemplaires.

Au stade Rénovation de Franceville, ce qui aurait dû être une compétition s’est transformée en humiliation. D’entrée de jeu, l’équipe gabonaise a montré de sérieuses lacunes, avec un effectif incomplet, des joueuses blessées en cours de match et d’autres ne répondant pas au critère d’âge requis. La situation a atteint son paroxysme lorsque l’équipe locale s’est retrouvée en infériorité numérique avec seulement sept joueuses de champ, obligeant l’arbitre à interrompre la rencontre avant la fin de la première période (12-1) en faveur des visiteuses.

Ce désastreux résultat doit servir de révélation : Nos U-17 sont loin d’être compétitives à l’échelle continentale, et encore moins mondiale. La préparation approximative et les carences organisationnelles, sans oublier la désignation du staff unilatéral par la direction technbique nationale (DTN) et le non-respect de critères de nomination imposés par le Comité exécutif.

En effet, alors que la Fégafoot plusieurs dossiers lui soit présenté pour le poste de sélectionneur national,  la Direction technique et la responsable du football féminin, présenteront un dossier, celui de Nancy Mbazoghe. Or, selon certaines indiscrétions, la technicienne gabonaise n’a pas encore l’expérience requise jouer ce genre rôle où l’image de toute une nation est engagée.

FEGAFOOT: les têtes doivent tombées

Résultat des courses, les U-17 se sont faits marcher dessus au stade de Franceville par une équipe Sud-africaine sans pitié, certainement une des meilleures de la catégorie.

Il est impératif que la Fégafoot trompée par son directeur technique et par sa responsable du football féminin, sanctionne ses deux agents. Aussi, l’instance dirigée par Pierre Alain Mounguengui, doit prendre des mesures drastiques pour améliorer les conditions de jeu des jeunes joueuses. Et pourquoi pas leur sélection ? Car il ne suffit plus de participer pour sauver les apparences. Il faut se préparer sérieusement.  L’heure est plus que jamais au travail acharné et à la rigueur dans le choix des joueuses et ceux qui sont appelés à tirer profit d’elles.  

À moins de rectifier le tir, le football féminin laissé au pour compte les autorités politiques, pourrait se ridiculiser à nouveau lors des prochaines sorties internationales. Surtout avec un match retour contre l’Afrique du Sud qui est prévu pour le 18 janvier prochain.

 À bon entendeur…