Libre-propos : le cri détresse de Me Arnaud Mintsa Mi Ndong Ze qui plaide pour une restructuration du karaté gabonais

Libre-propos : le cri détresse de Me Arnaud Mintsa Mi Ndong Ze qui plaide pour une restructuration du karaté gabonais

Libreville, 29 avril 2025 (CLUB SPORT+)-Surpris de la candidature de l’actuel secrétaire de la Fédération gabonaise de karaté (Fégama), Me Pamphile Andami à la prochaine élection de la Fégakama, Me Arnaud Mintsa Mi Ndong Ze 3e ceinture noire,  3e  dan Shotokan-Ryu, dans ce libre propos dénonce déjà « une élection pipée d’avance avec un collège électoral surchargé et non conforme à la réalité ».

Lecture…

J’ai lu sur les réseaux sociaux que l’actuel Secrétaire général de la Fédération gabonaise de karaté (FEGAKAMA) a déposé sa candidature à la présidence de ladite Fédération. Il se vante de totaliser 17 ans de secrétariat général à la FEGAKAMA. 

 Quel est l’état de l’administration du karaté gabonais aujourd’hui ? Le nombre de karatékas est inconnu. Le nombre de ceintures noires inconnu. Des grades distribués à titre exceptionnel à la tête du client et en récompense d’un silence complice et coupable.

Des diplômes d’homologation et de réussite aux grades indisponibles. Un siège fédéral dans un débit de boisson au gymnase d’Oloumi dont lui-même en est tenancier. Des candidatures au passage de grades rejetées en répression de divergences d’opinions. Des affiliations rejetées en règlement de compte.

Les 5 piliers de son programme de société, c’est de la démagogie pure et simple. Personne n’y croit pas même lui.

L’actuel SG ne peut être exempté des mandats de l’actuel Président sortant. Or, celui-ci est catastrophique. Zéro compétition statutaire, ni coupe, ni championnat national en 8 ans. Des révisions des statuts en catimini et taillées sur mesure.

En 1991, le Gabon prenait le dessus sur l’Égypte en finale des championnats d’Afrique au Caire. Aujourd’hui, l’Égypte est numéro un mondial du karaté et le Gabon dans les lanternes rouges du karaté mondial.

 Il y a 10 ans, le karaté gabonais occupait le poste de 1er vice-président de la sous-région. Il avait de nombreux arbitres et juges continentaux dont certains étaient des dirigeants de ces commissions sous régionales.Le karaté féminin avait une sélection nationale. Et si on refaisait le point aujourd’hui ?

 Il est inutile d’organiser une élection pipée d’avance avec un collège électoral surchargé et non conforme à la réalité. Pour preuve, ce collège compte en son sein les ligues de l’Ogooue-Ivindo et celle de l’Ogooue-Lolo, alors qu’il est de notoriété publique qu’on n’y pratique plus du karaté depuis très longtemps. Dans le même sens, on y compte de nombreuses associations qui ne sont pas conformes aux textes en vigueur. Par exemple, un groupe de hauts gradés qui avait eu la bonne décision de s’entraîner chaque dimanche pour une remise à niveau a été aujourd’hui érigé en association alors que chacun des membres qui s’y trouve appartient à un club ou à une association. Toutes ces pratiques poursuivent un seul but :  celui d’augmenter le nombre d’électeurs favorables au candidat du bureau sortant.

Les nouvelles autorités politiques du pays, doivent prendre les affaires en mains afin de mettre fin aux manœuvres malicieuses qui font mal à notre pays à tous les niveaux. Une mise sous tutelle par la mise en œuvre d’un Comité de normalisation serait la bienvenue pour redonner une chance et un nouveau départ, au karaté gabonais. Ce message est un cri de détresse et un appel à l’aide d’urgence pour sauver le Gabon du karaté.

Nkoum Yenguigne l’espérance du karaté gabonais est entre vos mains.

J’ai dit !

Maître Arnaud Mintsa Mi Ndong Ze, ceinture noire 3e dan Shotokan-Ryu

Categories: Karaté, Sports de combat

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