Libreville, 02 décembre 2024 (CLUB SPORT+)-Décédé le 04 novembre dernier de suite d’une longue maladie, cet ancien expert mondial de judo, Me Georges Mandjombé a reçu les hommages de la République Gabonaise vendredi dernier  au gymnase d’Oloumi. Samedi, il a été porté en terre au cimetière municipal du Cap Estérias au Nord de Libreville où il repose désormais auprès des siens.

C’est le samedi 30 novembre dernier que Me Georges Mandjombé a été inhumé dans la stricte intimité, selon la tradition Benga dont il était issu.

Bien avant cette cérémonie d’au-revoir, vendredi dernier date de la sortie de son corps, cet ancien arbitre international a reçu les hommages et la reconnaissance de son pays le Gabon pour le travail abattu dans le monde du judo.

En effet, c’est le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima qui s’est plié à cet exercice républicain. Pour lui : « Maître Mandjombé était un très grand judoka, une personne pour qui j’avais énormément de respect, en raison de son comportement exemplaire. C’était un homme rigoureux et doté d’une grande discipline », a témoigné le chef du gouvernement, lui aussi, pratiquant des arts martiaux.

Dans son discours, le Premier ministre est revenu sur la situation sanitaire de celui qui dit connaitre depuis 1983 : « Il était malade ces derniers mois et a sollicité l’Etat pour une rallonge de sa prise en charge de la Cnamgs. Mais il était déjà tard », a indiqué Raymonde Ndong Sima. Grand maître de karaté (9^e Dan), ce dernier reconnait en maître Mandjombé un «homme exemplaire et discipliné » avec qui, il entretenait des  «  relations de respect mutuel ».

Terrassé par un cancer de l’œsophage, Me Georges Mandjombé (7^e Dan), a marqué son nom au fer rouge pour avoir formé plusieurs judokas devenus internationaux. A l’instar de la championne d’Afrique Mélanie Engouang, formé au club Jigoro Kano, fondé par le défunt.

Homme aimant et sociable toujours souriant, l’œuvre de Me Georges Mandjombé « n’aura un sens que si cela est pérennisé », a indiqué le Premier ministre.

Et la pérennisation de l’œuvre de ce digne fils de la République, passe notamment par la continuité des activités au sein de son club et le respect de la philosophie de ce moule à talents.

Après 70 ans vie passée sur terre, Me Georges Mandjombé est retourné à la terre. Que la terre de ses ancêtres lui soit légère et qu’il y repose en paix.