Yaoundé le 04 juillet 2024 (CLUB SPORT+)-Les détracteurs de Samuel Eto’o n’ont pas l’intention de laisser retomber la pression. Après les auditions de 9 national, ils reviennent à la charge.
Ils sont au nombre de huit, qui souhaitent voir Samuel Eto’o définitivement écarté du football. Ce sont ces acteurs du football camerounais, qui ont signé cette lettre ouverte. Il s’agit du général Pierre Semengue, Faustin Domkeu, Henri Mballa Ongolo, Guibaï Gatama, Safia Kwemo, Joseph Feutcheu, Max Kome et François Kouedem.
Alors que le verdict de la dernière audition de Samuel Eto’o à la CAF est encore attendu, ses détracteurs ont renchéris, avec de nouvelles accusations. Certains acteurs du football ont initié des correspondances à la CAF et à la FIFA, pour faire une demande tout à fait inattendue. “Devoir d’exemplarité à la Fecafoot”.
En effet, dans cette correspondance, les auteurs souhaitent que le président de la Fédération camerounaise de football, soit suspendu et la CAF et la FIFA ne soient pas influençable.
Les détracteurs reviennent sur les chefs d’accusations. « La CAF donnait ainsi, suite à des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais, qui se résument à deux principaux griefs : le trucage et la manipulation des matchs orchestrés par le président de la Fecafoot, monsieur Samuel Eto’o Fils et la signature par ce dernier, d’un contrat de Brand Ambassador à titre personnel avec la société de paris sportif 1XBET », rappellent-ils dans leur missive.
Il semble que ces détracteurs s’impatientent et veulent déjà voir la tête de Samuel Eto’o au poteau. « Ces deux actes posées par Samuel Eto’o Fils sont pourtant totalement proscrits par le code d’éthique de la Fifa qui ont prévu des sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension à vie de toute activité liée au football assortie d’une amende. » poursuit la lettre ouverte.
Ce n’est pas tout, ils accusent aussi le président de la Fécafoot d’usurpation. Ils affirment que Samuel Eto’o a une double nationalité et donc, ne doit pas briquer le poste qu’il occupe actuellement. « Dans cette quête d’exemplarité, indispensable à la construction de la fierté africaine, nul ne peut se situer au-dessus de la loi », avancent-ils.
Inquiet de la longue durée de l’attente de la sentence, les inquiétudes sont à l’ordre du jour, chez ces dissidents. « Une si longue attente cache des interférences destinées à assurer une impunité totale à Monsieur Samuel Eto’o fils », analysent-ils.