Crise dans le football féminin au Cameroun: Un mercredi pour laver le linge sale
Deux réunions de réflexion sur les problèmes qui freinent le bon déroulement du championnat national de D1 féminin se sont tenues ce 23 juin à Yaoundé.
Depuis quelques mois, le verre des présidents de clubs de football féminin de première division du Cameroun est beaucoup trop plein de promesses, de Guinness Cameroun, l’entreprise brassicole, sponsor du championnat. Toute chose qui fauche le bon déroulement de la compétition, à travers la colère des patrons desdits clubs qui menacent de surseoir au jeu si leurs doléances ne sont pas écoutées.
Conscient de cette gestion approximative que connaît le championnat féminin de première division, et après avoir organisé des réunions qui jusqu’ici n’ont porté aucun fruit, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est une fois de plus revenue à la charge pour un retour à la sérénité dans l’organisation de cette compétition. C’est ainsi qu’il s’est tenu dans la matinée du mercredi 23 juin, une rencontre tripartite Fecafoot-Guinness Cameroun et Ligue de football féminin du Cameroun (Lffc), afin de discuter des problèmes qui minent et freinent le bon déroulement de la Guinness Super League.
Un peu plus tard dans la même journée, Andrew Ross, le directeur général de Guinness Cameroun s’est retrouvé avec les présidents de clubs, afin de recueillir leurs doléances et trouver ensemble, des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent pour une meilleure organisation du championnat.
En effet, la Guinness Super League se porte mal. Entre mouvement d’humeur, grève et programmation bancale des rencontres par la Lffc, tout va presque de travers cette saison. Le championnat a connu plusieurs interruptions dues aux revendications des présidents de clubs, qui réclament des subventions de la Fecafoot et des perdiems des joueuses que devraient assurer l’entreprise Guinness Cameroun. Pourtant, avec l’arrivée de la société brassicole comme sponsor du championnat, l’on nourrissait beaucoup d’espoirs quant à l’amélioration du traitement des footballeuses et une meilleure organisation de la compétition. Hélas ! Ce n’est pas le cas.