Joseph Antoine Bell nouveau gardien des infrastructures sportives du Cameroun

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Élu meilleur portier africain du 20e siècle, l'ancien Lion indomptable vient d'être porté à la tête du Comité d'orientation de l'office national des infrastructures et équipements sportifs du Cameroun.

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  • Release Date: February 07, 2023
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    Élu meilleur portier africain du 20e siècle, l'ancien Lion indomptable vient d'être porté à la tête du Comité d'orientation de l'office national des infrastructures et équipements sportifs du Cameroun.

  • Conclusion:

    Élu meilleur portier africain du 20e siècle, l'ancien Lion indomptable vient d'être porté à la tête du Comité d'orientation de l'office national des infrastructures et équipements sportifs du Cameroun.

Yaoundé, 07 février 2023 (CLUB SPORT+). Élu meilleur portier africain du 20e siècle, l’ancien Lion indomptable vient d’être porté à la tête du Comité d’orientation de l’office national des infrastructures et équipements sportifs du Cameroun.

Six mois après sa création par le chef de l’Etat, l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies) du Cameroun entre dans sa phase d’opérationalisation. En effet, le premier sportif camerounais a procédé, lundi dernier, à la nomination des tout premiers responsables de cette structure. Parmi les heureux élus, Joseph Antoine Bell. L’ancien gardien de but des Lions indomptables du Cameroun va assurer la fonction de président du Comité d’orientation de l’Onies. Entre autres, missions assignées à celui qu’on appelle affectueusement « Jojo » : « élaborer un plan de gestion intégrée des infrastructures et équipements sportifs ainsi que leurs installations annexes ; assurer le maintien en bon état de fonctionnement ; ainsi que la sécurisation des infrastructures et équipements sportifs ; émettre des avis ou des propositions de mesures et/ ou projets concourant au développement des infrastructures sportives ;…. » Une mission parfaitement à la hauteur de l’homme quand on connaît sa personnalité.

Leader naturel et doté d’un charisme impressionnant, Joseph Antoine Bell a toujours gardé la réputation de « rebelle » qui ne fait pas dans la langue de bois. Fort de ses 52 sélections avec le Cameroun, Jojo s’est investi à fond dans la défense des valeurs du football africain en général et camerounais en particulier, oubliant parfois de porter des gants pour lui aussi donner des coups à ses adversaires. L’ironie pour un gardien.

Bio express

Né le 8 octobre 1954, le jeune portier débute sa carrière à l’âge de 15 ans au sein de l’Union sportive de Douala en Division 2. Il rejoint quelques années plus tard les rangs d’Africa sports d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, avant de mettre le cap en 1983 sur l’Egypte, sous les couleurs d’Al-Moqaouloun al-Arab, plus connu sous le nom d’Arab Contractors. Il est ainsi l’un des premiers à s’expatrier pour évoluer à l’étranger, notamment en France (Marseille, Toulon, Bordeaux, Saint-Étienne…)

Félin et spectaculaire, il intègre rapidement la sélection des Lions Indomptables. Pourtant, il n’hésitera pas à mettre entre parenthèses sa carrière internationale naissante pour assurer son cursus scolaire. Ainsi, pendant qu’il termine en France ses études d’ingénieur en travaux publics, il manque énormément de matches qualificatifs pour le Mondial de 1982 et doit laisser son éternel rival Thomas Nkono briller sur les pelouses espagnoles.

Devenu incontournable à son retour, il remporte deux Coupes d’Afrique des nations en 1984 et 1988. En 1990, Bell prend part à la légendaire épopée camerounaise qui verra les Lions indomptables échouer en quart de finale du mondial italien contre l’Angleterre, 3 buts à 2 après prolongations. Annoncé comme titulaire avant la compétition, il passe numéro 2 quelques heures avant la première rencontre pour avoir trop bien joué son rôle de délégué syndical dans la négociation des primes pour ce mondial. Il dispute une dernière Coupe du monde en 1994 avec le Cameroun, qui sonnera donc la fin de sa carrière à 41 ans, après un match raté face au Brésil, futur champion du monde.

Devenu entraîneur, puis chroniqueur à Rfi, Bell s’est à plusieurs reprises présenté aux élections de la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Cependant, il n’a jamais pu briguer un mandat.

Categories: Football, Institutions

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