Coupe du Monde : qualifié pour le dernier carré, le Maroc à jamais dans l’Histoire


Libreville, 10 décembre 2023 (CLUB SPORT+), en battant le Portugal de Cristiano Ronaldo, les Lions de l’Atlas du Maroc deviennent la première équipe africaine à se qualifier pour les demi-finales d’une Coupe du monde.
Après le succès historique des Lions de l’Atlas en quarts de finale de cette Coupe du monde face au Portugal (1-0), il y a deux chiffres clés à retenir. D’abord, le Maroc est devenu la première nation africaine à se hisser dans le dernier carré d’un Mondial. Et ensuite, il n’a fallu que huit matchs à Walid Regragui, le sélectionneur national du Maroc, de réaliser une si grand exploit en éliminant, le Portugal, un sérieux concurrent au titre. Une première depuis 1966.
Quand le technicien marocain prend la parole à la fin de cette partie au micro de nos confrères de BeIN Sport, Sport c’est pour parler d’histoire avec un grand H bien-sûr : « Il fallait écrire l’histoire pour l’Afrique. L’Afrique est de retour sur le devant de la scène ! On a souvent du mal à croire que les Africains sont capables de créer tactiquement des problèmes aux autres équipes. Mais nous aussi, on travaille et on progresse. Je suis très heureux pour le Maroc », a déclaré le sélectionneur marocain.
Toujours cohérent depuis le début de cette Coupe du monde, Walid Regragui est devenu le chantre de l’Afrique à chaque fois qu’il en a l’occasion : « On a écrit l’histoire pour l’Afrique. On voulait changer l’image de l’Afrique et on l’as fait . C’est une victoire du Maroc et de toute l’Afrique », affirme-t-il. Une déclaration qui devrait mettre un terme à la polémique née de la sortie de piste de Safian Boufal dans la foulée de la victoire sur l’Espagne aux tirs au but. En effet, l’attaquant marocain avait dédié la victoire à « tous les Marocains à travers le monde pour leur soutien, à tout les peuples arabes, à tout les peuples musulmans. Cette victoire leur appartient ». Des propos condamnés sévèrement sur les réseaux. Au point où l’attaquant marocain s’est fendu en excuses le lendemain.