Presse sportive : le président de l’UGPS s’adresse à ses membres à l’occasion de la journée internationale
Libreville,02 juillet 2024 (CLUB SPORT +)-Le monde entier a célébré ce mardi, la journée internationale de la presse sportive. Une journée instituée il 29 ans par l’Association internationale de la Presse sportive (AIPS) dont l’UGPS est membre.
L’Union gabonaise de la presse sportive à l’instar d’autres associations du monde n’est pas restée silencieuse, à l’occasion de la célébration de la 29e édition de la journée internationale du journaliste sportif.
Dans un contexte économique difficile pour la presse sportive gabonaise, Rodrigue Bekale Mezui, président de l’UGPS a toutefois prononcé un discours à l’occasion de cette journée. Une allocution, où le président de l’UGPS a encouragé les journalistes sportifs à apporter leur participation pour le développement du sport au Gabon, malgré les conditions de travail difficile. « Chers confrères, chères consœurs. Aujourd’hui 2 juillet 2024, le monde entier célèbre la 29è Journée Internationale de la Presse Sportive. C’est l’occasion pour nous de saluer le gigantesque travail que vous abattez sur le terrain et dans vos rédactions pour apporter votre précieuse contribution au développement du sport », a indiqué d’entrée Rodrigue Bekalé Mezui.
Cette journée instituée par l’Association internationale de la Presse sportive (AIPS) dont l’UGPS est membre, est une opportunité pour l’UGPS de vous faire une mention spéciale aux journalistes sportifs gabonais et ceux de l’UGOPS en particulier, a dit le président.
En phase avec les réalités auxquelles sont confrontés les journalistes sportifs au quotidien, le président de l’UGPS souligne : « Avec très peu de moyens et dans des conditions difficiles, vous parvenez à jouer la partition qui est la vôtre, dans le microcosme sportif national et international. Ce qui me rassure qu’avec de meilleures conditions de travail, vous déplacerez des montagnes ».
Comme dans les pays africains au sud du Sahara, les journalistes exercent dans les conditions difficiles. Cest pourquoi le président de l’UGPS estime que l’amélioration des conditions de vie et de travail du journaliste sportif Gabonais est un combat que doit mener d’une part, le journaliste sportif Gabonais lui-même et mais également de concert avec ses paires à divers niveaux. Cela passe notamment par « le respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession, la mise à jour des connaissances et des compétences dans un environnement en perpétuel mouvement, la solidarité de corps pour tenter d’apporter les réponses, les mieux adaptées aux difficultés que soulève ce métier à la fois passionnant, exaltant, sacrificiel et complexe », pense-t-il.
Dans cette dynamique engagée par nos prédécesseurs, que le patron de l’UGPS a d’ailleurs rendu n un vibrant hommage, pour le mérite qu’ils ont eu d’avoir balisé le terrain, M. Bekale Mezui, encourage les journalistes sportifs de son pays à s’armer de courage car demain, sera meilleur. « Le chemin est certes encore long et certainement parsemé d’embûches mais le témoin mérite d’être tenu avec dignité pour le transmettre avec honneur aux générations futures», conseille notre confrère.
En pratiquant le métier avec amour et passion, le président de l’UGPS rassure : « C’est en cela que ces dernières vous reconnaîtront aussi le mérite d’avoir apporté de la terre à la terre pour construire la termitière. Du reste, j’ai la ferme conviction qu’en mettant ensemble vos compétences individuelles, vous développerez une intelligence collective qui fera de la presse sportive Gabonaise ce que les acteurs que vous êtes voudriez qu’elle soit », a ajouté Rodrigue Bekale Mezui.
Si l’Union gabonaise de la presse sportive s’est limitée à un discours certes, poignant, son président rassure que lui et son Comité Exécutif s’engagent à marquer cette journée d’une pierre blanche, l’année prochaine. « En attendant, je vous invite à soutenir l’optimisme qui nous anime afin que nous puissions, ensemble relever le défi en 2024. Bonne fête à toutes et à tous», a-t-il conclu.