A peine l’élection du nouveau président terminée, que des voix se lèvent au sein de la grande famille du noble art gabonais. Au centre des préoccupations, l’élection pourtant démocratique d’Olivier Moussavou porté à la tête de la Fédération gabonaise de boxe le 24 avril 2021 pour un mandat de 4 ans. L’ancien président de la Ligue provinciale de boxe de l’Estuaire, succédait à Alfred Bongo, candidat à sa propre succession qui prit la décision de retirer sa candidature à quelques heures du scrutin prenant tout le monde à contre pied. 

Plébiscité par les sept présidents de ligues qui composent le collège électoral, Olivier Moussavou Koumba  fait l’objet depuis quelques temps de critiques acerbes totalement injustifiées. Des attaques qui seraient l’œuvre d’un des candidats à cette élection qui prit lui-même la décision de ne pas se pointer au lieu de l’élection le 24 avril écoulé.

L’entourage d’Olivier Moussavou Koumba prétend connaître celui qui est à l’origine de ce qu’ils qualifient de cabale et de complot, et qui n’est autre que Bonaventure Nzigou Manfoumbi, candidat à cette élection et ancien président de la Fegaboxe, il y a 17 ans. Devenu homme  politique désormais, ce dernier a souhaité  faire son retour à la tête du bureau Exécutif de la Fegaboxe, un vœu qui ne s’est  malheureusement pas exaucé car, les délégués ont jeté leur dévolu sur son concurrent.  

Bonaventure Nzigou Manfoumbi qui avait pourtant les arguments pour faire basculer cette élection en sa faveur ne peut manifestement s’en prendre qu’à lui-même puisqu’il avait retiré officiellement sa candidature en raison selon lui, des pratiques anti-démocratiques dont aurait fait usage l’ancien bureau dirigé par Alfred Bongo.

Devant ce qu’il avait qualifié de méthode d’un autre âge aux antipodes des valeurs qu’incarnent le sport, le candidat démissionnaire ne s’est pas arrêté là. Pour se faire entendre, il aurait également fait état de ses préoccupations au ministre des Sports ainsi qu’auprès des instances internationales « pour nuire et discréditer le nouveau bureau », affirme une source proche du président de la Fegaboxe.

 Pour mettre à nu cette cabale dont il serait l’objet, Olivier Moussavou Koumba entend donc faire la lumière sur cette affaire malicieusement orchestrée par « Bonaventure Nzigou Manfoumbi et ses lieutenants aujourd’hui identifiés » à savoir Pierre Anguinga Dickson connu sur le plan local pour sa nuisance et ses méthodes de déstabilisations de  tous ceux qui décident de ne pas céder à ses désidératas. Le président sortant Alfred Bongo, en sait quelque chose.

Anguinga Dickson, aujourd’hui débouté du poste de vice-président du bureau sortant, l’arbitre de boxe qu’il est, est toujours à la recherche de sa première étoile qui fera de lui, un arbitre confirmé.  

Éloigné de toutes activités liées à la boxe et surtout de son rêve d’être un président de cette discipline qui bat de l’aile au Gabon, Anguinga Dickson devrait plutôt se concentrer sur carrière d’arbitre et pourquoi pas revoir ses ambitions à la baisse. Selon nos informations, Innocent Tchoueté, qualifié dans le milieu comme l’homme du lobbying à l’international, ferait également partie des hommes qui pourfendent vicieusement M. Moussavou Koumba.

Mais que peut bien cacher le retour 17 ans après d’un ancien président fusse-t-il député après que le verdict ait été annoncé ? Et surtout après avoir personnellement renoncé à la gestion de la  boxe gabonaise il y a plus d’une décennie ?

Le bureau élu qui entend exercer son mandat dans la quiétude et l’esprit sportif afin de préparer au mieux, les compétitions avenir, ne tolérera aucune entrave à la mise en place de son programme d’activités. « Si cette cabale persiste, le bureau fédéral tiendra une conférence de presse pour mettre chacun devant ses responsabilités », a mis en garde un membre du bureau fédéral.  On en saura plus dans les prochains jours.