Ligue de football de l’Estuaire : Paul Kessany dénonce les irrégularités dans le processus électoral
Alors que s’approche le scrutin visant à désigner le prochain président de la ligue provinciale de football de l’Estuaire (LFE), Paul Ulrich Kessany candidat au poste a dénoncé à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue vendredi dernier à Libreville un ensemble d’irrégularités observées autour de l’organisation de cette élection.
« Je tiens à m’exprimer ce vendredi 4 juin 2021 pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, sur les violations du principe de légalité, consécutive à la convocation du collège électoral, aux fins d’élire le Président du Comité exécutif de la ligue de football de l’Estuaire. » Ce sont les mots forts, choisis par Paul Ulrich Kessany pour interpeller la grande famille du football gabonais, sur un ensemble de manœuvres en cours, dont la finalité pourrait être d’obérer le résultat final du scrutin visant à désigner le prochain président de la ligue de football de l’Estuaire.
L’ancien capitaine des Panthères du Gabon, s’est insurgé tout particulièrement contre le mode de désignation des membres de la Commission électorale chargés d’organiser ce scrutin. En effet, selon lui, en désignant unilatéralement les membres de cette commission, le comité exécutif sortant a violé les statuts de la LFE, qui prévoient que la Commission électorale soit installée à la suite d’un congrès. » Le Comex sortant a mis en place une commission électorale, tandis que cela relève du Congrès » a souligné l’ancien sociétaire du FC 105.
Mieux, le code électoral qui a été concocté par la dite commission électorale est de l’avis de Paul Ulrich Kessany, non conforme aux statuts de la ligue de football de l’Estuaire. « Nous relevons des contradictions entre les statuts et le Code électoral » a-t-il dénoncé au cours de son point presse. À cela s’ajoute, le choix surprenant du comité exécutif d’organiser l’élection un mois avant la fin du mandat du bureau sortant.
Cependant, dans une missive rendue publique quelques heures après ce point- presse, Armel Joumas Banguebe, président de la Commission électorale, s’est défendu d’être à l’origine d’une manipulation quelconque. Précisant que son action s’inscrivait dans le respect des textes en vigueur.