Yaoundé, 07 juillet 2023 (CLUB SPORT+). La Coupe d’Afrique des Nations de volleyball féminin prévue du 6 au 16 aout 2023 a été reportée. Ce report est du fait de la Fédération camerounaise de volleyball et du ministère des Sports, qui ont souhaité ce report, auprès de la Confédération africaine de volleyball (CAVB).
On retrouve les raisons de ce report, dans la correspondance adressée par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi à la CAVB, datée du 27 juin 2023. « La présente demande est motivée, par le fait qu’à presqu’un mois de la tenue de cette compétition, le Fédération camerounaise de volleyball, n’a pas de visibilité sur le nombre d’équipes qui y prendront part ; toute chose qui ne permet pas, de présenter au gouvernement un budget réaliste, dans les conditions financières que connaissent tous nos Etats. », lit-on.
Initialement prévue du 6 au 16 aout 2023, elle aura finaement lieu du 16 au 26 aout 2023. Mais les vrais maux sont ailleurs, on sait que cette Fédération caamerounaise de volleyball (Fecavolley) soufre actuellement d’un mal engendré par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi et son directeur des Normes, Léon Sangho. Ces deux ont attendu la période électorale pour créer du désordre à la Fecavolley. La Fecavolley a désormais deux présidents, deux championnats et deux exécutifs, tout est en deux, à cause du ministre des Sports et sa quête acharné d’argent.
Le président légitime Serge Julien Abouem, n’arrive plus vraiment à travailler dans la quiétude, parce que les acteurs du volleyball sont désormais divisés et la faute à la tutelle, qui ne joue pas franc jeu. Les clubs sont divisés, les administrateurs aussi, le droit et la légitimités ont foutu le camps. Les Lionnes sont dans une préparation avec le moral à zéro. Alors, comment l’Afrique va se donner rendez-vous dans un pays où trois fois champion d’Afrique, où désormais le désormais le désordre a fait son nid.
Il semble que les belles années du volleyball camerounais appartiennent déjà à l’histoire et la faute aux fils du pays, qui n’ont pu mettre de côté des intérêts égotistes, motivés par la jalousie et la quête acharnée de gain individuel, au Ministère des Sports.