Libreville, 02 août 2022( CLUB SPORT+), c’est par le biais d’une lettre de démission adressée au président de l’Union sportive d’Oyem (USO) Touré Asseko, que la ville d’Oyem est plongée depuis quelques jours dans une crise à la tête du club oyemois. Crise liée à la démission surprenante individuelle et collective des membres dubureau exécutif. Ces derniers mettent en cause, le leadership du président actif. Étonné par cette démarche qui s’apparente à une tentative de déstabilisation et diabolisation, Touré Asseko a brisé le silence et livré sa part de vérité.

Pas moins de trois jours que s’est achevé le Championnat national de football (National-Foot) que l’Union sportive d’Oyem est déjà plongée dans une polémique qui n’a pas lieu d’être. Une climat entretenu par plusieurs membres du bureau exécutif du club qui se sont illustrés par des démissions en cascade récemment.

Les démissionnaires justifient leurs départs semble-t-il par des problèmes internes dont ils n’ont pas manqué de souligner dans leur lettre à savoir adressée au président d’USO Touré Asseko très surpris par la démarche de ses ex membres. En effet, ces derniers pointent du doigt gestion financière peu orthodoxe et opaque du club le manque visibilité dans le fonctionnement du club, le non-respect des textes réglementaires en vigueur, le manque de professionnalisme dans la gestion des hommes et des biens ; la précarité de la l’encadrement technique et les joueurs qui menaceraient de plier également bagage. Mais aussi, le favoritisme et l’éclosion des clans qui tuent toute détermination personnelle.

Touré Asseko: un homme mal compris ?

Des accusations balayées d’un revers de la main par le président de l’Union sportive d’Oyem au cours d’un échange à cœur ouvert avec les médias. «Pour ceux qui ne le savent pas, le club que j’assure la présidence, a eu des problèmes de préparation au début de cette saison qui s’achève . Avec les exigences de la Linaf, et et dès la publication du calendrier de compétition, le club a bénéficié de 30 jours de préparation. Difficile dans ces conditions de mettre en place une équipe compétitive après deux ans de Covid-19. En effet, avec des soucis financiers que nous avons , on a pas eu la possibilité d’effectuer un véritable recrutement. Car, pour avoir les joueurs de bon niveau, il faut être en possession des moyens colossaux», éclaire Touré Asseko.

S’agissant de la question financière qui fait jaser, Touré Asseko a donné sa part de vérité «Je ne cache rien de la gestion financière, le club a reçu de la Linaf en début de saison 20 millions FCFA. Alors que nous avons besoin de 5 millions pour la préparation de l’équipe pour le début du championnat ». Avant de relever cette réalité : « Vous savez dans notre pays , et dans nos associations, lorsqu’on parle de cotisation des membres, beaucoup prennent la poudre d’escampette. Au regard des modestes contribution des membres de mon bureau, j’ai remis au comptable 4 millions francs CFA en guise de contribution personnelle et 11 millions 700 au titre des fonds de la Linaf », explique l’incompris Touré Asseko.

Pour ce qui est des salaires et primes de matchs des joueurs où les membres démissionnaires font dans la mauvaise foi et dans la confusion entretenue, M. Asseko a tenu a précisé que ces charges ne sont pointde la responsabilité du président qu’il est. «Nous sommes une structure organisée, chacun de nous est dans son couloir. En rappel, lorsqu’on a occupé la présidence du club, à la fin du mandat on devient automatiquement président d’honneur du club », a-t-il rappelé en guise de réponse sur le cas de son aîné, Hubert Minang ancien du club.