CAN 2025 (Q) : Mouyouma déjà sous pression après la fessée reçue face au Maroc           

CAN 2025 (Q) : Mouyouma déjà sous pression après la fessée reçue face au Maroc           

Franceville, 07 septembre 2024 (CLUB SPORT+), missionné de qualifier le Gabon à la prochaine Can 2025, Thierry Mouyouma a passé une très mauvaise nuit après la défaite face au Maroc (4-1), une défaite qui place le Gabon et son sélectionneur dans une position inconfortable.

Les Panthères du Gabon sont dernières du groupe B à cause de leur défaite hier, face aux Lions de l’Atlas de Walid Regragui. Thierry Mouyouma qui concède ainsi, sa troisième défaite depuis qu’il a pris les rênes de la sélection nationale de son pays a, passé une nuit cauchemardesque. Désormais dos au mur, le technicien gabonais a tenté de donner les raisons de cette débâcle à Agadir.

Face à la presse, il estime que son équipe avait les arguments de faire douter cette sélection marocaine qui aurait eu selon lui, les faveurs de l’arbitre mauritanien. « Quand vous perdez 4-1 on est tenté de dire que l’équipe (adversaire) est au-dessus », a déclaré Thierry Mouyouma.

Sur le contenu du match, les Panthères n’ont pas été si mauvaises. Pour le sélectionneur, à l’entame de la partie, ses poulains n’ont pas su résoudre le problème sur l’agressivité positive. « Nous avons regardé le Maroc jouer et n’avons su gérer la profondeur », regrette-il. Revenant sur l’arbitrage de cette rencontre, Thierry Mouyouma soupçonne un arbitrage favorable pour le Maroc.

Dahane Beida, arbitre de la finale de la dernière Can en Côte d’Ivoire qui a accordé deux pénaltys au Maroc tout comme au Gabon, le sélectionneur du Gabon visiblement dépité de ses choix, revient sur ces faits de jeu : « Aujourd’hui (hier), je ne peux pas émettre un commentaire objectif parce que je n’ai pas revu les actions. J’attends les revoir. Mais j’ai un de mes analystes qui était mieux placé que moi, qui me dit pour lui, ça ne se siffle pas. Mais bon… Après le Maroc joue à la maison, il y a la probabilité d’un arbitrage maison », Mouyouma.

Les Panthères du Gabon doivent absolument battre la RCA mardi pour rester dans la course.

Voulant s’accrocher sur les supposées erreurs d’arbitrage, Thierry Mouyouma finira par reconnaît que ses joueurs n’ont pas pu gérer la profondeur en début de match. « Nous avons essayé de corriger ça, et nous avons eu un autre Gabon. Puis après, lorsque vous êtes déjà menés sitôt, vous changez totalement votre plan de jeu et jouer un peu en contre-nature. Voilà à mon sens, ce qui n’a pas fonctionné »,a-t-il donné comme explication, sans pourtant convaincre.

Le Maroc étant déjà qualifié pour la prochaine Coupe d’Afrique qui se jouera sur ses terres, le Gabon devra aller chercher sa qualification contre Lesotho et la République Centrafricaine, 2e du groupe B avec 3 points+2. Et Mardi prochain, le Gabon reçoit cette équipe de la RCA au stade de Franceville pour le compte de la 2e journée. Mis sous pression, le Gabon doit absolument remporter cette partie pour garder ses chances de qualification.

Thierry Mouyouma désormais sous pression est revenu sur cette future rencontre face à la RCA : « Nous sommes dans la situation du cycliste qui prend une côte qui a un ravin sur sa droite et un autre sur sa gauche et, qui n’a pas d’autre choix que de continuer à pédaler sinon, il tombe, a-t-il indiqué. Nous sommes dans une position où le Maroc est déjà qualifié en tant que pays organisateur, nous avons l’obligation de résultats chez nous, et ça passe déjà par mardi face la RCA », rappelle Mouyouma.

En effet, après une telle douche froide, une mobilisation des troupes s’impose mais aussi, un travail du staff technique notamment avec les analyses vidéos qui permettront au staff technique de savoir ce qui n’a pas marché et être et de bien préparer l’opposition contre les Fauves du Bas-Oubangui : « C’est un impératif de victoire, puisse qu’on sait que la qualification à la Can 2025 passe par la volonté de prendre 9 points chez nous, ensuite aller grappiller un point ailleurs », planifie le technicien gabonais qui dit assumer pleinement la défaite d’hier et refuse de faire porter sur un joueur.

À propos de l’auteur

Kennedy Ondo Mba

De père journaliste, j'ai été fasciné par ce noble métier au point d'en faire une profession. Diplômé de l'Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC), j'ai fait le choix de vivre ma passion dans le journalisme sportif; un domaine où je me plais énormément.

Écrire un commentaire

Your e-mail address will not be published.
Required fields are marked*