CAN féminine 2026 (Q) : « Ce sera du 50-50 face au Mali », Tristan Mombo


Libreville, 20 février 2025 (CLUB SPORT+)-Dans cette interview, le coach des Panthères du Gabon Dames, Tristan Mombo, revient sur les retards administratifs qui ont affecté la publication de la liste des 23, et l’équilibre délicat entre joueuses locales et expatriées. Il partage surtout ses réflexions sur la préparation de l’équipe pour le match crucial contre le Mali ce jeudi 20 février à Franceville, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2026 au Maroc. LECTURE…
CLUB SPORT+ : Pourquoi le retard dans la publication de la liste des 23 et l’absence de certaines cadres ?
Tristan Mombo, sélectionneur national : La liste a été établie depuis un moment, mais des problèmes administratifs nous ont contraints à prendre le temps de vérifier qui pouvait participer ou non. Tout parent souhaite que ses enfants participent à la fête, et j’ai exprimé mon désir d’inclure certaines joueuses en sélection.

Initialement, Vanessa Mazaly et la capitaine Atout étaient convoquées. Cependant, des problèmes administratifs avec leurs clubs respectifs ont empêché leur inclusion. On ne peut pas faire venir une joueuse en situation litigieuse. C’est pour cette raison que Mme Mazaly, Mme Atout, la capitaine et d’autres comme Diane Angue Mba et Cyrienne ne sont pas présentes. J’ai aussi discuté avec les deux Betoughe, qui figuraient sur la liste, mais elles ont exprimé des préoccupations légitimes que je respecte. C’est également le cas pour Mme Dolores.
Finalement, plusieurs joueuses ont été appelées pour aider l’équipe nationale à grandir, mais certaines ont des soucis administratifs ou individuels que je respecte. Je ne pouvais pas aller à l’encontre de leurs décisions.
CLUB SPORT+ : Expliquez-nous ce dosage à part presque égale entre les joueuses locales et les expatriées, surtout avec le manque de compétitions au plan national ?
La base de l’équipe repose sur les joueuses locales qui évoluent dans notre championnat. Défensivement, la majorité des joueuses sont au Gabon. En revanche, offensivement, les trois quarts sont à l’extérieur. On est donc contraints de faire un 50-50 en fonction de la polyvalence des joueuses. Je sélectionne des jeunes joueuses polyvalentes capables de fournir l’effort nécessaire en peu de temps. J’aurais préféré une équipe composée principalement de talents locaux, avec seulement quelques joueuses venant de l’extérieur pour renforcer l’équipe. Mais je dois composer avec les joueuses disponibles.
Vous avez eu peu de temps de préparation. Quelle est votre approche pour le match de ce jour contre le Mali ?
Je connais peu l’équipe malienne, mais elle compte des joueuses évoluant à l’extérieur, de bon niveau. Nous avons également une armada de joueuses talentueuses. Le match se déroulera à Franceville et à Bamako, et nous partons sur une base de 50-50. Que l’on soit préparé un an ou un jour, c’est 50-50. Les Panthères sont prêtes et conscientes des enjeux. C’est à nous, encadreurs, de leur apporter un soutien mental essentiel pour obtenir un résultat positif.