Oyem, 01 août  2024( CLUB SPORT+)-Avant le début des demi-finales de phase finale du Championnat national des U17 qui vont se jouer ce jeudi au stade municipal d’Akoakam d’Oyem,  aux heures habituelles,  les membres de la Fédération gabonaise de football et ceux de la ligue de football provinciale du Woleu-Ntem ont fait visiter les joueurs le stade Engong d’Oyem, arène actuellement en réhabilitation et active depuis 2017 date de la dernière Coupe d’Afrique organisée par le Gabon.

Dans l’esprit sportif qui guide la Fédération gabonaise de football et la Ligue provinciale de football du Woleu-Ntem, il était question pour cette journée avant les demi-finales, que les U-17 fassent une petite visite pour contempler le stade Engong d’Oyem qui avait abrité une partie des matchs de poules de la CAN totale 2017.

Une visite que les jeunes joueurs ont appréciée avec beaucoup de bonne humeur, ainsi que directeur du stade Jean- Louis Mezui M’Assa qui a pris un temps précieux d’échanger avec ses jeunes hôtes à la salle de conférence.

Au cours de cet échange avec le propriétaire des lieux, les visiteurs ont été bien édifiés sur les  raisons pour lesquelles cette infrastructure ne peut pour l’instant  recevoir les matchs du championnat national et ceux de l’équipe nationale A.

Les raisons évoquées par Jean- Louis Mezui M’Assa tournent essentiellement sur les  normes sécuritaires sur les gradins et l’aire de jeu, qui n’est pas encore prête à être homologuée du pour le moment par la Confédération africaine de football (Caf).

Mais à vue d’œil, on peut constater de la négligence auprès de l’entreprise adjudicataire CITP qui traine les pas sur les travaux, aucun signe que ce site est  en travaux, à peine trois ou quatre employés aperçus sur les lieux. Chose que le directeur du stade a lui-même condamné.

Avec une capacité d’accueil 24.300 places et 300 luminaires qui éclairent tout le stade, on espère que  ce temple sportif va avec les délais des travaux de réhabilitation accueillir les prochains matchs des panthères  du Gabon. C’est le souhait ardent des populations du Nord du Gabon.