FEGAFOOT : Brice Mbika conteste la décision de la commission électorale et fait appel
Le rejet de la candidature du président de la Ligue national de football (Linaf) du Gabon ne cesse de faire l’objet des débats dans le landernau footballistique gabonais. Une pilule difficile à avaler par le concerné qui déclare que : « la Commission électorale s’est fourvoyée » et qu’elle confond « critères d’éligibilité et incompatibilité », raison pour laquelle il vient d’introduire un recours en annulation.
Pour mémoire, quatre jours en arrière, lors de sa conférence de presse où il annonça sa candidature, Brice Mbika Ndjambou par ailleurs, troisième vice-président de la fégafoot, en raison de son statut du président de la Linaf, rassurait au public que sa candidature remplissait les conditions fixées par le Code électoral. Mais après examen dans le fond de son dossier celui-ci a été rejeté hier mardi 22 mars 2022 par la Commission électorale car « est frappé par l’incompatible prévue l’article 35.4 » du Code électoral.
Une décision désapprouvée par le président de la Linaf et son équipe. En effet selon lui, « la Commission électorale s’est fourvoyée en confondant critères d’éligibilité et incompatibilité. C’est une erreur de droit et la Commission va sur de fausse base juridique » a-t-il déclaré chez nos de Gabonallsport. Ce verdict de la Commission électorale dirigée par Landry George Mikala fait croire à Brice Mbika que : « le problème viendrait plutôt ailleurs ».
Pour reprouver la décision contestée, le natif de Moanda donne les éclaircissements à propos de l’article 35.4 en question : « l’incompatibilité se constate après l’élection et non avant l’élection quand on est encore juste candidate », une première observation faite du candidat actuellement hors-course.
La seconde constat que relève le président de Linaf est sur la question de l’honneur dont il n’a pas hésité de rappeler :« j’ai déclaré sur l’honneur qu’une fois élu, je vais démissionner. Mais je constate par la même occasion que la déclaration sur l’honneur ne leur dit (Commission électorale) rien ». Autant de remarques formulées par M. Mbika Ndjambou qui souligne ensuite « en droit, on ne présage pas la mauvaise foi de quelqu’un mais plutôt de sa bonne foi », soutient-il.
Fort de ces observations, Brice Mbika Ndjambou et son équipe ont introduit ce mercredi 23 mars 2022, un recours en annulation des charges qui pèsent contre lui. Les éléments de preuves arriveront-ils a « casser » la décision des « juges »? Wait and see…