Reforme olympiade 2021-2024 : Franck Nguema exige aux fédérations retardataires de s’y conformer

Reforme olympiade 2021-2024 : Franck Nguema exige aux fédérations retardataires de s’y conformer

C’est l’injonction faite par le ministre en charge des Sports hier mardi 28 septembre 2021, aux présidents de fédérations qui ne se sont pas encore pliées aux exigences de la « Réforme olympiade- 2021-2024 » lancée depuis novembre 2020 par le ministère des Sports.

La redynamisation du mouvement sportif gabonais passe obligatoirement du côté du ministère des Sports par le respect strict, de la « Réforme Olympique 2021-2024 », lancée en novembre 2020. Une réforme qui obligent les fédérations sportives au respect d’un cahier de charges et de la signature de la Convention pluriannuelle d’objectifs 2021-2024.  

Pour faire le point de cette nouvelle politique impulsée par la Première ministre Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda et Franck Nguema se doit de la mettre en exécution. Pour ce faire, ce dernier était donc face aux présidents fédéraux pour faire le point. C’est-à-dire, voir quelle sont les associations qui se sont mis en phase avec la nouvelle donne.  Une vision qui consiste à mieux accompagner les fédérations sportives financièrement et les athlètes jusqu’aux Jeux Olympiques Paris-2024. Franck Nguema fera le terrible constat : « Sur 22 fédérations sportives, seules trois ont déjà rempli les conditions du cahier de charges et ont déjà signé leur convention pluriannuelle d’objectifs », a-t-il regretté.

Au titre des bons élèves, il y a notamment les fédérations de football, basketball et de taekwondo qui bénéficient aujourd’hui de l’appui financier de l’État gabonais. Aux retardataires, le patron des Sports les a exhortés à emboîter le pas. « C’est la seule condition pour bénéficier de l’aide de l’État. Dès vous que allez signer le cahier de charges les financements seront automatique », a indiqué le membre du gouvernement à ses hôtes.

Reprise progressive des activités sportive

La vaccination: Une norme internationale

La reprise progressive de la pratique des activités sportives  a été également évoquée au cours de cette énième rencontre entre  Franck Nguéma et les présidents fédéraux. Très embarrassé par cette situation, le ministre des Sports a fait savoir aux présidents de fédérations qu’il ne peut pas à lui seul relancer les activités « Je lis et j’entends dire que c’est Franck Nguéma qui bloque la reprise des activités sportives. Je gagnerais plutôt qu’elles reprennent. Le dernier mot revient au gouvernement et au chef de l’État et non à Franck Nguema », a-t-il éclaircie.

Appelé à faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour la laver de l’arrêt interdisant la pratique des Sports collectifs pris par la Première ministre, Franck Nguéma s’est dit partant pour le faire car cela va de son intérêt en sa qualité de ministre des Sports. Et pour convaincre les autorités à abroger de cette décision, le patron des Sports a demandé aux présidents de fédéraux de mettre toutes les chances de leur côté.

Comme pour le football, Franck Nguema reste convaincue que la vaccination des athlètes, encadrement technique et personnel administratif fait partie des conditions exigées par les autorités pour une reprise progressive des activités sportives sur le plan national.

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