Après l’élimination d’Anthony Obame mardi dernier en taekwondo, la judokate Gabonaise Sarah Myriam Mazouz (-78kg), entre ce jeudi en compétition à 5 heures du matin. La médaillée d’or aux Jeux africains de Rabat sera opposée dès les 16es de finale à la championne d’Europe en titre, la Polonaise Beata Pacut.
Sortie en 16e de finale par l’Anglaise Powell Natalie lors des Jeux olympiques de Rio, au Brésil il y a exactement 5 ans, la judokate gabonaise Sarah Myriam Mazouz (-78 kg), est à Tokyo pour tenter de faire mieux.
Ce jeudi 29 juillet 2021 lorsqu’il sera 5 heures du matin, la native de Franceville sera opposée à la Polonaise Beata Pacut (25 ans) au même stade de la compétition qu’à Rio. Médaillée aux derniers Jeux africain de Rabat, au Maroc, la Gabonaise qui s’est qualifiée à ces Jeux Tokyo grâce à des points engrangés dans le circuit durant les quatre dernières années, aura sans doute envie de faire mieux qu’au Brésil.
Mais face à la récente championne d’Europe des moins 78 kg, Sarah Mazouz qui, a enchaîné ces derniers temps, plusieurs contre-performances en 2021 aux championnats d’Afrique de Dakar et aux championnats du monde de Bucarest, a rassuré au ministre des Sports Franck Nguéma qu’elle donnera tout. « Je veux avoir aucun regret donc, j’irai à fond ! Comptez sur moi », a promis la judokate de 34 ans au patron des Sports gabonais. Et Franck Nguéma de déclarer sur sa page Facebook : « J’ai foi en Sarah à honorer le Gabon ».
Le rendez-vous est donc pris ce jeudi à 5 heures du matin dans l’espoir que Mazouz fera mieux qu’à Rio où elle était passée à la trappe pour ses premiers JO. En cas de victoire, la Gabonaise donnera du sourire à ses fans, et au peuple gabonais encore touché par l’élimination d’Anthony Obame mardi dernier en taekwondo.
