Afrobasket : le sort du Gabon entre les mains du comité exécutif de la FIBA
C’est en substance la déclaration de Willy Conrad Asseko, président de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab) à l’issue de la conférence de presse qu’il animait le mercredi 14 juillet dernier. Une sortie du fédéral qui fait suite à l’annulation de la double confrontation entre la République démocratique du Congo et le Gabon dans le cadre des éliminatoires de l’Afrobasket dame zone 4 que la RDC devait abriter.
Alors que les Panthères du Gabon dames version basketball étaient attendues en RDC pour les éliminatoires de l’Afrobasket de la zone 4 prévue les 16 et 17 juillet à Kinshasa, selon un communiqué de l’organisation de l’instance faîtière du basketball africaine (FIBA) la double confrontations « semble « annulée » pour des raisons logistiques.
Face aux journalistes, Willy Conrad Asseko est revenu en long et large sur cette situation qui a pris tout le monde de court. « Nous avons reçu une information de l’organisation de l’instance africain qui informait de l’annulation pour des raisons logistiques de ses éliminatoires initialement prévue à Kinshasa et le Gabon était prêt à participer à ces éliminatoires donc forfait à l’organisation c’est-à-dire que c’est pas un forfait sportif c’est l’organisation qui a annulé la compétition. Donc a ce jour, nous n’avons pas d’informations sur la suite des éliminatoires par rapport à l’Afrobasket dames qui se déroulera en septembre à Yaoundé » , a-t-il expliqué qui a estimé important d’informer les amoureux de la balle orange et les observateurs sur la suite de cet événement en attend d’avoir un retour de la FIBA.
A Willy Asseko d’émettre des regrets sur cette situation inconfortable. « Nous aurions aimé participer, jouer et s’affronter sur le terrain nous attendons tout simplement la décision finale et nous sommes sollicités du peuple congolais qui aurait voulu voir un match de basketball qui aurait accueilli les Gabonais à Kinshasa » , observe-t-il.
Au terme de cette conférence de presse, le président de la Fegabab s’est montré compréhensif face à ce désagrément technique pour « nos frères du Congo car le rappellera t-il « C’est un souci d’organisation, aujourd’hui c’est eux demain qui sait ça pourrait être nous ».