Crise Ministère des Sports-Fécafoot : Samuel Eto’o brise le silence et reste focus sur son projet sportif
Yaoundé le 15 juin 2024 (CLUB SPORTS+). Enfin, Samuel Eto’o s’est exprimé, sur la crise qui accable le football camerounais depuis de nombreuses semaines. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’a pas l’intention de reculer.
C’est sur son compte Instagram que l’ancienne star du football s’est exprimé, pour donner son ressenti, par rapport à la crise qui prévaut à la tête des Lions indomptables.
En effet, une guerre sans sans précédant est ouverte entre le Ministère des Sport (Minsep) et la Fécafoot. Deux hommes, Narcisse Mouelle Kombi Ministre et Samuel Eto’o président de la Fécafoot ont nommés chacun son staff technique et les deux se bousculent, pour travailler avec les Lions.
Le Minsep a décidé de retirer la gestion de l’équipe nationale senior A masculine à la Fécafoot, ce que l’instance faîtière du football au Cameroun ne conçoit pas, ce qui est tout à fait dans son droit. Cet état des choses a envenimé la tanière des Lions durant les matchs des 3e et 4e tour des éliminatoires du mondial 2026. Malgré que le Cameroun ait conservé son rang de leader avec 8 points, il n’en demeure pas moins que la crise est toujours bien installée.
Alors qu’une campagne de sabotage a été savamment orchestrée contre Samuel Eto’o, il trouve de la force, grâce à ses nombreux fans. « Mes Chers ami.e.s, Que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment.«
Son opium, c’est le football et le triple ballon d’or Africain le clame haut et fort : « J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même. Élu à la tête de la Fécafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets. Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées.«
A ceux qui lui prête des ambitions présidentielles en 2025, Samuel Eto’o les a servi et clos le débat.
« Oui, en 2018, j’ai voté pour le président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen. En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fécafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort: Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. Soyons constructifs« , a-t-il martelé.
Cette situation délétère ne l’a pas véritablement déstabiliser dans son objectif : « Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur« , a-t-il conclu.
Il est clair que l’ambition de redonner au football camerounais toute sa grandeur reste et demeure à l’ordre du jour chez Samuel Eto’o et le comité exécutif de la Fécafoot et ce n’est pas une campagne de sabotage qui va stopper ça.