LINAFP-Gabon : les délégués donnent quitus à Mbika et s’accordent sur la subvention de la saison 2023-2024
Libreville, 14 avril 2024 (CLUB SPORT+)-La Ligue nationale de football professionnel du Gabon (LINAFP), a tenu son 16e assemblée générale samedi. Les rapports d’activité, présentés par Brice Mbika Ndjambou et son bureau ont reçu le quitus des délégués. Même le budget de l’organisation des championnats a été aussi validé après plusieurs de discussion.
Brice Mbika Ndjambou, président de la Ligue nationale de football professionnel (LINAFP) du Gabon était face aux délégués ce samedi à Libreville pour défendre son bilan de la saison écourtée de l’année dernière.
Sans coup férir, le bilan financier et moral a été validé par les délégués. Une satisfaction pour le bureau exécutif de la LINAFP.
Au cours de cette assemblée générale, les discussions ont surtout porté sur le budget de la saison avenir qui tarde à démarrer. Rappelons que cela fait un an, que le football d’élite du Gabon est dans les tiroirs.
En définitive, les 14 clubs de première division, toucheront une enveloppe de 65 millions FCFA pour la phase régulière et 20 millions FCFA en cas de qualification pour les play-offs. six équipes prendront part à cette troisième et dernière partie du championnat et chacune touchera 20 millions FCFA. Pour ce qui est du champion de l’épreuve, les délégués sont tombés sur la bagatelle somme de 70 millions FCFA et 30 millions FCFA pour son dauphin.
Deuxième division
Pour ce championnat qui se dispute avec 10 clubs, chacun équipe aura droit à 30 millions FCFA pour la phase régulière et 15 millions pour chaque club qui se qualifiera pour les play-offs. Une troisième partie du championnat qui se disputera avec six équipes ce qui fait un montant de 90 millions FCFA et 300 millions pour la phase régulière.
Après des échanges sur la prime du champion du National-Foot 2, les délégués sont finalement tombés d’accord sur le montant de 30 millions FCFA.
Les play-offs dans le Woleu-Ntem
Si le président de la LINAFP ne s’est pas prononcé sur la date de la reprise du championnat en raison des dernières qui n’ont pas été respectées par le ministère des Sports, Brice Mbika Ndjambou a rappelé que les clubs ont évidemment posé la question sur la date de la reprise, avec quel moyen et comment le championnat allait se jouer. « Nous avons réitéré ce qui a été dit depuis longtemps, c’est-à-dire, le championnat se jouera en deux poules D1 et D2 et après la phase régulière, nous aurons droit à une phase de play-offs. Et l’assemblée générale a décidé que cette phase se jouera dans la province du Woleu-Ntem dans les villes d’Oyem et Bitam », a fait savoir M. Mbika.
Sur la question des moyens, le président de la LINAFP a déclaré « Nous allons jouer avec le budget qui a été arrêté de commun accord avec le ministère des Sports la semaine dernière. C’est ce budget qui a été reparti, bien que les clubs ont émis quelques réserves sur les différents montants ».
Salaires des joueurs : la grande résolution
Au cours de ces assises, la question sur le payement des salaires par l’État a été posée. Pour mémoire, depuis les deux dernières saisons, l’État s’est engagé à payer les salaires des joueurs, décision prise lors des Assises du National-Foot organisées en 2021 par le ministère des Sports, à l’époque dirigée par Franck Nguéma, une décision qui rendrait dans le cadre de la mutualisation des charges. Mais à y regarder de près, tout reposait sur l’État à savoir les salaires, hébergement, transport et visite médicale.
A l’unanimité, les clubs ont décidé de mettre fin à cette formule qui bloquait le championnat lorsque l’État ne respecte pas ses engagements. L’arrêt du championnat 2022-2023 est en la cause. « Nous avons débattu de cette épineuse question et avions convenu que lors du conseil d’administration nous allons prendre nos responsabilités pour renforcer les mesures de sécurité sinon, des sanctions, parce que, ce qui pose problème, c’est l’efficacité du contrôle et nous avons décidé d’être les premiers contrôleurs pour sanctionner sévèrement les clubs qui ne paieront pas leurs joueurs », annonce Brice Mbika Ndjambou qui n’hésitera à mettre un club sur tutelle en cas de non-respect de ses engagements.
On joue quand?
Après la date 30 mars qui n’a pas été respectée par le ministère des Sports, le patron de la LINAFP a joué la carte de la prudence : « Nous sommes le 13 et on est censé reprendre le 20, les mises en route, c’est mardi ou mercredi et aucun moyen financier n’est encore à la disposition de la Linafp et des clubs. Il n’est pas évident que le 20 nous puisons respecter cet engagement. Donc la prochaine date ne sera pas fixée maintenant, elle sera fixée lorsqu’on aura réglé les questions financières », a lâché Brice Mbika Ndjambou.