Pour un départ, 10 clubs africains ont été choisis pour s’affronter du 30 août au 05 septembre prochains à Yaoundé dans ce tournoi réunissant les clubs de première division de plusieurs pays du continent. 

Les pensionnaires des clubs africains débuteront la prochaine saison avec au moins une compétition dans les jambes. Du moins, ceux qui participeront dès la fin du mois d’août prochain à la première édition du tournoi dénommé Fura football challenge, initié par l’équipementier belge Fura. 

Pour ce premier rendez-vous, le Cameroun a été choisi pour abriter l’événement. La ville de Yaoundé accueillera la dizaine de rencontres au programme. 10 clubs issus de cinq pays d’Afrique sont en lice. Le Cameroun, hôte de l’événement se taille la part du lion avec quatre équipes : Canon sportif de Yaoundé, Coton sport de Garoua, Ofta de Kribi et PWD de Bamenda. La République démocratique du Congo arrive en 2^e position avec trois clubs : As Vita club, Renaissance du Congo et Fc Lupopo de Lubumbashi. 

 L’Angola avec Fc Goma, le Niger avec Sahel de Niamey et la Côte d’Ivoire avec Africa sport d’Abidjan ferment le classement avec un représentant convié à cette fête du ballon rond.  Les 10 équipes auront deux théâtres de bataille : le Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et le Stade militaire de Yaoundé. Durant les cinq premiers jours de la compétition, les 10 équipes vont s’affronter en deux poules de cinq clubs chacune. Au terme de ceux-ci, les deux meilleures de chaque poule seront directement qualifiées pour les demi-finales tandis que les trois dernières seront simplement éliminées. Le 6^e jour sera réservé aux confrontations du carré d’as par contre le 7^e et dernier jour sera destiné à la finale. 

Face à la presse mardi dernier à Yaoundé, les organisateurs ont balisé tous les contours liés à la préparation de cet événement. Si le comité d’organisation a déjà la certitude d’avoir les officiels des matchs, il ne reste plus qu’à obtenir l’accord des hautes autorités de la République. « Nous avons déjà rencontré le président de la Fédération camerounaise de football qui nous a rassuré que la Fecafoot donnera les officiels à la compétition. Nous rencontrerons dans les prochains jours le ministre des Sports et de l’Education physique. Nous avons introduit une demande d’audience. On espère qu’il nous recevra le plus vite possible. Notre objectif et notre souhait est que la compétition soit placée sous le trait haut patronage du chef de l’Etat Paul Biya, car notre pays était complètement dépourvu en matière d’infrastructures sportives. Et le président Biya a permis au Cameroun d’avoir des infrastructures qui répondent aux standards internationaux. Et ce n’est que juste que ce soit lui qui parraine Fura football challenge de Yaoundé », explique Ernest Obama, président du comité d’organisation (Pco) de Fura football challenge. 

Tout est également clair sur le plan sanitaire. « C’est un tournoi international. Ça veut dire que tout se passera comme dans une compétition internationale. Toutes les équipes doivent présenter leurs tests COVID. Les journalistes qui veulent couvrir la compétition doivent présenter leurs tests COVID », ajoute le Pco. 

Sur le plan compétitif, tout est également calé. Toutes les équipes en lice seront entièrement prises en charge par Fura. Au-delà de cette prise en charge, le vainqueur du tournoi empochera la rondelette somme de 10 millions de FCFA. Ce n’est pas tout. Ce dernier bénéficiera également de deux semaines de stage au Portugal tous frais payés par la firme belge. 

Toutefois, hormis le caractère sportif que revêt cette compétition, elle a également un autre objectif, celui de « la promotion de la paix, la solidarité africaine et l’unité nationale pour ce qui est du Cameroun », précise Ernest Obama. 

Si les organisateurs du tournoi de Yaoundé souhaitent étendre le format de la compétition dans les années à venir, il est clair que la compétition, cette année, est réservée uniquement aux partenaires de Fura. « Fura ne peut pas avoir toutes les équipes parce qu’il y a une concurrence. Et, tout le monde ne peut pas être habillé par Fura, parce qu’il y a des conditions à remplir pour le faire. Les équipes invitées sont celles qui sont habillées par Fura. Nous souhaitons avoir plus de clubs à la fin de ce tournoi », conclut André Onana Onana, directeur du tournoi.