Match RDC VS GABON : Les manigances des autorités congolaises ont commencé
Libreville, 2 juin 2022 (CLUB SPORT+) – La première journée des eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations se joue ce samedi 4 juin dans le groupe I, avec le duel entre les deux favoris de la poule, à savoir la République Démocratique du Congo et le Gabon. Et cela ressemble d’ores déjà à une vengeance. N’ayant pas oublié le (3-0) infligé en mars 2021 à Franceville, la douleur étant encore bien présente, la partie congolaise serait sur « le pied de guerre », et userait de tous les moyens afin de déstabiliser le groupe gabonais.
Tous les chemins mènent à Rome, ou du moins en Côte d’Ivoire, même s’il faut pour cela saboter son adversaire. C’est ce à quoi s’adonnent les autorités congolaises actuellement. A y regarder de près, l’on ne comprend pas comment depuis plus d’une semaine, le Gabon, qui avait un plan de vol bien défini pour le 1er juin, avait déjà pris attache avec les autorités compétentes par le biais de l’affréteur en écrivant aux responsables de l’Agence National de l’aviation civile congolaise pour une demande d’autorisation de survol du territoire des Léopards. Aucune réponse n’avait été donnée alors que la lettre avait été envoyée depuis le 19 mai dernier par la compagnie KLASJET aux autorités d’aviation civile de la RDC.
Mis aux faits de cette situation embarrassante, le Ministre des sports Franck Nguéma va alors écrire à son collègue des Affaires étrangères pour que ce dernier intervienne auprès des autorités congolaises. Malgré l’intervention du Ministre en question, aucune réponse. C’est finalement le 1er juin que l’autorisation de survol et d’atterrissage arrive à 14h, soit une heure après le départ avorté des Panthères à l’aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle. Tout porte à croire qu’un sabotage est en cours. Des couacs qui ne passent pas inaperçus selon le staff des Panthères du Gabon qui pointent du doigt la partie congolaise pour cette négligence hautement stratégique.
L’épisode Guelor Kanga étant encore bien présent dans les esprits de nombreux Congolais, nul doute que le début du calvaire des Gabonais ne fait que commencer, si on en croit certains journalistes gabonais déjà présents sur place à Kinshasa.