CAN 2024 : les Eléphants de Côte d’Ivoire de la “résurrection” au toit de l’Afrique

CAN 2024 : les Eléphants de Côte d’Ivoire de la “résurrection” au toit de l’Afrique

Abidjan, 11 février 2024 (CLUB SPORT+)-La Côte d’Ivoire vient d’ajouter une troisième étoile à sa tunique, après avoir battu le Nigéria en finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique qu’elle organisait.

Il faudra désormais compter une troisième étoile sur le maillot des Eléphants de Côte d’Ivoire. En effet, l’équipe de la nation hôte de la 34e édition de la Coupe d’Afrique 2024 vient de dominer le Nigéria en finale (2-1).

Alors qu’elle était sur le point de sortir par la petite porte de ‘’sa’’ Can, après une phase de groupe catastrophique, les Eléphants de Côte d’Ivoire seront repêchés au dernier moment par cette victoire du Maroc sur la Zambie (2-0). Ce sera la « renaissance ».

Tombeurs respectivement du Sénégal, Mali et la République démocratique du Congo en demi-finale. Qualifiée pour la finale, ironie du sort, la Côte d’Ivoire devait encore croiser le Nigéria, un adversaire qui l’avait déjà battu en match de groupe, le Nigéria (1-0).

Ce dimanche au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, les deux équipes discutaient le trophée le plus convoité du continent. C’est finalement la Côte d’Ivoire qui l’a décroché en dominant les Super Eagles de Victoire Osimhen (2-1) donnés favori de cette rencontre qui aura rassemblé 57094 spectateurs pour une arène de 60000 places.

Le Nigéria dominé, mais surprend la Côte d’Ivoire

Dominateur en première période avec un jeu de transition sur les côtés et une légère domination au cœur du jeu, Simon Adingra, nouveau joujou du football ivoirien aura mis en supplice la défense des Super Eagles conduite par Williams Troost-Ekong, meilleur joueur de cette Coupe d’Afrique. C’est ce défenseur robuste, qui permettra à son équipe de rentrer aux vestiaires en dominant au score. Suite à un corner titré de la droite vers la gauche par Lookman, le capitaine des Super Eagles saute plus haut et trompe Yahia Fofana (1-0, 37e).

Les Eléphants métamorphosés et soutenus par leur public

La Côte d’Ivoire qui a retrouvé une nouvelle dynamique, depuis la prise de commande d’Emerse Faé à la faveur du départ de Jean-Louis Gasset, présentera un autre visage à la deuxième mi-temps.

Dès la reprise, les hommes de Faé assiègent le camp de nigérian. Simon Adingra déjà très remuant en première période, reste dans la même lancée et fait paniquer la défense des Super Eagles à chaque prise de balle. Les Eléphants seront récompensés avec l’égalisation de leur capitaine, Franck Kessié, seul au second poteau à la suite d’un corner et remet les deux équipes à égalité (1-1, 62e). Pour la première fois, le gardien du Nigéria Stanley Nwabali auteur d’un grand match, était battu après avoir repoussé à plusieurs reprises les tentatives de ceux qui seront finalement champions d’Afrique ;

Franck Kessié a semé la révolte des Eléphants après son but égalisateur.

Ce but de Franck Kessié, donnera plus d’envie à la Côte d’Ivoire qui voyait le titre s’envoler après le but de Troost-Ekong.
Il reste 10 minutes du temps de jeu, la Côte d’Ivoire qui joue face à son public, sera poussée vers la victoire par son deuxième homme. Comme face au Mali en quarts de finale au stade de la Paix de Bouaké. Lol

Adingra, qui aura causé des misères aux Super Eagles, réussit à prendre à défaut la défense nigériane qui présentait déjà des signes de fatigue, comme l’ensemble de l’équipe d’ailleurs. L’attaquant de Brighton (Premier League), s’introduit dans la défense et trouve Sébastien Haller qui dévie le ballon dans les filets (2-1, 80e).

L’attaquant des Eléphants qui avait passé des moments difficiles suite à cancers de testicules qu’il a vaincue, marquait le but qui offrait au pays de sa mère, une troisième étoile.

Après l’Égypte en 2006, la Côte d’Ivoire est le deuxième pays à remporter une Coupe d’Afrique à domicile. Historique !!

À propos de l’auteur

Kennedy Ondo Mba

De père journaliste, j'ai été fasciné par ce noble métier au point d'en faire une profession. Diplômé de l'Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC), j'ai fait le choix de vivre ma passion dans le journalisme sportif; un domaine où je me plais énormément.

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