C’est un épisode dont se serait passée le Paris Saint-Germain au milieu d’une ambiance morose avec ses supporters depuis son élimination en huitième de finale de la Ligue des champions contre le Réal Madrid. Une fois de plus, le PSG est sur l’affiche des tous les médias avec l’affaire dite « Idrissa Gana Gueye » qui défraie la chronique ce derniers jours.

En effet, pour des raisons « personnelles », le champion d’Afrique a catégoriquement refusé de prendre part au match qui opposait son club à celui de Montpellier lorsqu’il découvrit dans le vestiaire que les joueurs parisiens allaient arborer les maillots aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT. Un acte de fort posé librement par le Sénégalais passe très mal auprès d’une certaine opinion.

Resté silencieux jusqu’à présent et accusé d’homophobe, le geste du milieu de terrain parisien a, invité les personnalités politiques à s’exprimer. C’est le cas de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France qui étonnée par la réaction du milieu du terrain sénégalais. L’ancienne candidate à la dernière élection présidentielle, est même allée jusqu’à demander des sanctions du PSG à l’encontre de son joueur qui pour le rappeler jouit d’une cote popularité dans le pays.

Si le refus d’Idrassa Gana Gueye de porter un maillot aux couleurs de la communautés LGBT peut se comprendre dans une certaine mesure, mais il semble que les dirigeants du PSG désapprouvent et semblent plutôt ne pas vouloir couvrir leur milieu de terrain. Une position aussi compréhensible d’autant plus que le club de la capitale vient de renouveler ses partenariats avec les trois associations qui luttent contre toute forme de discrimination (SOS racisme, Sportitude et la Licra).

Mais dans la journée de mardi, l’international sénégalais qui est de religion musulman a reçu un soutien de taille. Celui de Macky Sall, président du Sénégal qui s’est exprimé sur Twitter lui qui est suivi par deux millions d’abonnés. Dans sa sortie, le président Sénégalais déclare soutenir Idrissa Gana Gueye et exige que « Ses convictions religieuses doivent être respectées ».

Une réaction du président sénégalais qui n’est pas surprenante car, elle cadre avec la position du Sénégalais aux « actes contre-nature avec un individu de son sexe », punit d’un à cinq ans d’emprisonnement ferme.