Réforme olympiade-2024 : Trois fédérations répondent désormais au cahier de charges
Il s’agit des fédérations gabonaises d’athlétisme, de taekwondo et de basketball. Ces dernières ont réussi à remplir le cahier de charges exigé par la réforme olympiade Paris-2024. Elles pourront désormais bénéficier de l’accompagnement financier de l’Etat.
La Réforme olympiade Paris-2024 lancée par le ministre en charge des Sports Franck Nguema il y a un an, pour une redynamisation du mouvement sportif gabonais prend progressivement forme.
En effet, sur vingt-deux fédérations sportives enregistrées au ministère des Sports, les trois associations indiquées plus haut, répondent désormais aux critères d’éligibilités imposées par la réforme olympiade Paris-2024.
Il ressort que la fédération de taekwondo et celle de l’athlétisme, ont réuni tous les documents et démarches administratives imposées. Soit, un résultat de 100 % et 92 % pour la fédération d’athlétisme.
Au cours de la séance de travail avec les trois fédérations, le ministre des Sports a, rassuré à ces trois présidents fédéraux l’assistance financier de l’Etat. Le patron des Sports pointé accusé à tort sur l’arrêté interdisant la pratique des activités sportives au Gabon, a rappelé à ses trois hôtes que « Pour l’instant, l’arrêté du gouvernement interdisant la pratique des Sports collectifs sur toute l’étendue du territoire est là, et nous ne pouvons rien faire pour le moment », a-t-il souligné.
En ce qui concerne le financement attendu par les trois fédérations, Franck Nguéma leur a fait savoir : « Mieux nous attendons l’adoption du budget 2022 afin que l’ensemble des fédérations qui répondent à la nouvelle norme, puissent recevoir les subventions », a rassuré le ministre des Sports.
Me Denis Mboumba, président de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fégatae), au sortir de la rencontre avec le ministre de la tutelle, est revenu sur l’arrêté 0204/PM du 04 novembre 2020 qui condamne depuis deux ans les sportifs gabonais : « L’année 2022 est une saison charnière pour bon nombre de fédérations, les soutiens de l’Etat s’avèrent nécessaires. S’agissant de cet arrêté qui prive nos athlètes de pratiquer du sport, nous sollicitons du gouvernement la levée de cette mesure », a-t-il formulé comme vœu.