Affaire Pierre Alain Mounguengui : Ce que Franck Nguema a dit à la CAF dans sa lettre d’explication

Affaire Pierre Alain Mounguengui : Ce que Franck Nguema a dit à la CAF dans sa lettre d’explication

Libreville, 04 mai 2022(CLUB SPORT+) – La situation post-électorale que traverse le football gabonais en ce moment est très complexe et jusqu’alors, indécise. Depuis l’interpellation de Pierre Alain Moungengui (PAM) pour cause de « non dénonciation des actes de pédophile » qu’aurait subi des centaines de joueurs mineurs par certains encadreurs. L’instance faîtière du football africain, CAF, s’est saisi de l’affaire et a adressé une demande d’exploitation au ministre des Sports afin qu’il fasse la lumière sur l’arrestation du président de la Fégafoot.

Dans le courrier adressé au ministre des Sports, l’instance faîtière du football africain est soucieuse de connaître la véracité des faits qui pèsent sur l’ancien arbitre international. La Confédération africaine de football observe que rien n’est encore claire dans cette affaire puisque que, les démêlés judiciaires dont Pierre AlainMounguengui est victime aujourd’hui semblent être la résultante du scénario qui s’est passé pendant le scrutin du 16 avril à Lambaréné notamment, les décisions prises avant l’élection pour le disqualifier. En réponse à ces inquiétudes, Franck Nguema, laisse entendre que ces interpellations sont fondées.

Les raisons que le ministre de la jeunesse et des Sports évoquent sont divers. En effet, ce dernier affirme dans son courrier que le président de la Fégafoot qui serait victime d’un complot par ses détracteurs fait l’objet d’une procédure judiciaire parce qu’il n’aurait pas dénoncé ces agressions sexuelles qu’auraient subi depuis des années les jeunes footballeurs par leurs encadreurs.

Pour soutenir son argumentaire Franck Nguema s’appuie sur l’ article 170 du Code pénale au Gabon, qui condamne le silence de PAM, lequel stipule « Quiconque ayant connaissance d’un crime déjà consommé ou tenté, n’a pas, alors qu’il était encore possible d’en prévenir ou de limiter les effets, avertis aussitôt les autorités administratives ou judiciaires, est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amande de 1 million de francs ».

Un argument que la Fégafoot bat en brèche, d’autant plus que en 2018 lors des révélations de l’ancien attaquant gabonais Shiva Star Nzingou, sur les abus sexuel qu’il dit avoir été victime au Gabon, PAM avait mis en place la commission d’Ethique pour faire la lumière sur les révélations de Nzingou.

Le même président de la Fégafoot a également saisi les autorités judiciaires et politiques pour leur tenir informer de la situation afin qu’une enquête soit ouverte dans le but de mettre hors d’état de nuire toutes personnes ayant commis ces actes ignobles. La réponse de la CAF qui s’annonce fatale pour le Gabon devrait tomber dans les prochaines heures ou jours à l’issue de la réunion prochaine du Comité exécutif de la Caf sur le cas du Gabon.

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