
Libreville, 21 janvier 2025 (CLUB SPORT+)-C’est la question que bon bon nombre d’observateurs se posent, après la convocation d’une assemblée générale extraordinaire par le collectif des présidents de fédérations sportives membres votants de l’assemblée générale.
Cette lettre signée du collectif des présidents de fédérations sportives sous forme d’injonction, laisse apparaître un malaise profond au sein du CNOG. « Consécutivement à la crise qui secoue le Comité national olympique gabonais (CNOG), et soucieux de préserver les valeurs et l’éthique de l’olympisme (Respect, Excellence, Amitié), qui régissent le fonctionnement des activités du mouvement olympique (…) », peut-on lire d’entrée de jeu.
Légalistes, le collectif soutient sa démarche sur le fondement de loi, autrement dit sur les statuts du CNOG : « (…) conformément aux dispositions statutaires du Comité national olympique gabonais dans son article 18.3 ».
Ainsi, les présidents de fédérations, membres votants de l’assemblée générale du Comité national olympique gabonais soumettent cette exigence statutaire à Cresant Pambo qui n’aura d’autre choix que de répondre favorablement. « (nous) avons l’insigne honneur de venir auprès de votre bienveillance, solliciter la convocation d’une assemblée générale extraordinaire le 15 février 2025 à 10H au siège du CNOG », annonce le collectif qui, précise que l’ordre du jour de cette rencontre statutaire portera « sur la crise qui se secoue le CNOG ».

CRESANT PAMBO VER LA PORTE DE SORTIE ?
Le président du CNOG en froid avec son comité exécutif pour une gestion unilatérale de l’institution, selon plusieurs indiscrétions, serait sur le point d’être débarqué du perchoir. Un poste qu’il a obtenu en juillet 2022 grâce au soutien et lobbying de Léon-Louis Folquet, son prédécesseur qui prit la décision de ne pas briguer un nouveau mandat.
L’assemblée générale extraordinaire convoquée par les présidents de fédérations s’annoncent décisive et capitale pour le mouvement olympique gabonais, car elle pourrait évincer Cresant Pambo de la présidence du CNOG.
Qui vivra verra…